Un sujet grave aujourd'hui.

J’ai été interpelée sur ce sujet en regardant hier une émission sur les jeux dangereux.

Même en maternelle, il est vrai que nous sommes témoins de certaines violences et comportements à risque. Certains de mes élèves ont des grands frères ou grandes sœurs, qui bêtement les initient à certaines pratiques. Les jeux vidéos, la télé banalisent  la violence.

En maternelle, le travail de prévention auprès des élèves me semble difficile parce que les élèves n’ont pas conscience de l’irréversibilité de la mort. Et tous les films qu’ils regardent ne les aident pas vraiment à le comprendre.

Je suis allée faire un tour rapide sur Internet pour voir ce que je pouvais trouver sur le sujet

 eduscol jeux dangereux et pratiques violentes   http://eduscol.education.fr/cid47712/jeux-dangereux-pratiques-violentes.html

dossier sur le Café Pédagogique   http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/pages/2003/violence_index.aspx

L'association APEAS a listé un matériel de prévention

 APEAS http://www.jeudufoulard.com/html-fr/docsp_00.html

avec notamment une vidéo que je trouve bien faite sur la respiration qui peut facilement servir de support pédagogique 

http://www.jeudufoulard.com/html-fr/docsp_10.html

    J'ai aussi vu quelques sites de jeunes sur le sujet de la violence scolaire. 

  http://kevin9a.skyrock.com/3034198717-Resistance-et-rebellion-contre-la-violence-scolaire-et-ses-complices.html

  http://la-violence-scolaire.skyrock.com/

et j'ai commandé ces livres 

J'ai compilé quelques images sur Internet que je pense utiliser comme support de discussion avec les élèves. (en cliquant sur l'image ci-contre, on a accès au pdf)

  Je me trouve souvent démunie face aux problèmes de violence à l'école. Je signale réguièrement les comportements des enfants à leurs parents, mais c'est souvent pris à la légère "c'est un garçon, c'est normal"...  J'ai eu un enfant garçon et il n'a jamais été un élève violent, par contre je pense qu'il aurait pu être victime de violences s'il avait fait de mauvaises rencontres.

La société est violente et il me semble qu'il est entre autre de notre devoir d'enseignant de parler de ces sujets avec nos élèves: on ne voudrait pas être victime et s'il n'y avait pas de "bourreaux", il n'y aurait pas de victime.

Je sais aussi que certains parents regardent ce blog et j'espère qu'ils sauront trouver ici des messages de prévention.

La violence, quelle qu'elle soit ne doit pas être banalisée. Penser que des enfants meurent ou se retrouvent handicapés suite à des violences de tiers ou des comportements à risque est parfaitement inadmissible. 

Un exemple pour répondre au commentaire d'Agatha.

Je suis en vacances loin de ma classe et les carnets de voyage ne m'ont pas suivis, Mais je viens de trouver dans mon ordinateur quelques photos 

J'ai toujours présenté la mascotte avec un album. Par exemple Coton le mouton avec des albums sur le mouton ou Léo le petit tigre avec l'album Léo. Cette année par exemple, je prévois d'introduire Guili le lapin avec l'album "L'autre Guili le lapin"

Je confectionne un carnet de voyage avec des feuilles couleur A4 que je coupe en deux.

Cette année-là, comme les parents connaissaient le principe, le carnet est parti directement dans les familles, dans un petit sac avec la peluche. Les années précédentes, la mascotte reste un moment dans la classe et chaque jour, nous racontons ses aventures en la mettant en scène avec des photos et en écrivant collectivement un texte.

Des exemples produits par les familles:

J'ai remarqué que la plupart des parents utilisent le support photo. Il y a souvent des mises en scène avec les autres peluches des enfants ou les animaux de la maison. Nous avons vu la mascotte faisant les courses dans un caddie, allant voter, au cours de danse, à la piscine, sur un tracteur, dans une voiture de gendarmerie, dans un camion de pompier...

Parfois, lorsque la mascotte reste trop longtemps dans une famille (plus d'une semaine), je demande à ce qu'elle soit rapportée à l'école. Si l'enfant me dit que c'est parce qu'ils n'ont pas eu le temps de faire des photos, je dis qu'on peut faire un dessin ou je propose l'appareil photo de l'école ou l'envoie par mail des photos que je tire à l'école.

Jusqu'ici, je n'ai eu aucun problème.

Une seule fois, le carnet est revenu sans rien et j'ai fait les pages en classe avec l'élève qui avait envie de participer.

J'espère avoir répondu à la question d'Agatha 

Et je rajoute, il faut prévoir une peluche lavable parce que des fois elle revient un peu salie de ses voyages.

L'an dernier, au plus froid de l'hiver, une maman avait confectionné un manteau avec une chaussette trouée à Léo le petit tigre pour qu'il puisse jouer dans la neige.... 

Pour les Arts visuels 

 cet article me sert pour mes travaux personnels mais si les personnes qui lisent cet article ont des idées ou ont déjà travaillé sur ce sujet...  

les livres que je viens d'acheter 

	Si vous êtes enseignant et que vous travaillez sur l'Océanie, ce livre est indispensable: les couleurs, les motifs, l'histoire racontée par un enfant...tout y est pour attirer l'attention de vos élèves!
	Une fourmi à miel, un lézard a langue bleue, un grand kangourou rouge et un serpent arc-en-ciel entraînent ici le jeune lecteur à la découverte de l'Australie et des aborigènes. Voyage aux sources de la plus vieille peinture au monde. Depuis toujours, rien n'est plus important que de représenter sa terre, avec des ocres naturelles, des duvets d'oiseaux, de la craie, directement sur le sol du désert, sur la roche, sur la peau. Et même sur des écorces, des toiles, des tissus. C' est la manière pour les aborigènes d'Australie de montrer leur amour pour leur pays, de le protéger et de l'embellir sans cesse.  Afficher plus  Réduire

	la rentrée avec les doudous

 En s'inspirant des lettres de l'album: atelier de découpage, collage et graphisme.

Je pense travailler les couleurs ocre, marron, en faisant des recherches avec des gouaches (ou mieux avec des pigments ou des terres). Se servir des couleurs obtenues pour teinter des feuilles de papier qui serviront ensuite pour les fonds.

découper des disques dans les feuilles colorées obtenues précédemment et créer des motifs décoratifs

 Utiliser différents graphismes pour orner les dessins d'animaux

en s'inspirant des symboles présents dans l'album et en en créant de nouveau, faire une composition à la manière des aborigènes qui raconte un "rêve"

 une carte de l'Australie et une image pour faire la carte d'identité à la manière de Yapa

une petite collecte de ce que j'ai pu trouver sur Internet sur le sujet des doudous.

http://ecolebeny.etab.ac-caen.fr/spip.php?article66

http://www.ia05.ac-aix-marseille.fr/ressources/lapin.pdf

cet article est en cours de réalisation et se complètera à la rentrée

Je le publie tout de même, il me permet de conserver l'idée, de l'enrichir au fil de mes trouvailles et qui sait peut-être avec la participation des visiteurs de ce blog